Un nouveau, à l’honneur

(17ème CROA: 28.07.09)

Un nouveau, à l’honneur:

Ayant reçu la veille, le Panoptic 24mm tant attendu, je me réjouissais de cette nuit du 28 juillet 2009. La journée était magnifique, la nuit pouvait qu’être merveilleuse. La Lune joue à cache cache derrière des arbres, qui s’avèrent être des érables, je ne pourrais donc pas utiliser le filtre polarisant variable reçu la veille. Une nuit sans humidité, ce n’est pas plus mal de pouvoir rentrer son matériel sans qu’il soit trempé. En revanche, le vent était de la partie, mais n’a gêné en rien l’observation.

22h00, Je suis prêt, mon 200/1000 est préparé, et la mise en station effectuée, alors que seulement quelques étoiles sont visibles, dont la Polaire. Je calibre les cercles de coordonnées de la Skyview Pro, sur Actarus. Le temps des derniers préparatifs, la nuit gagne du terrain. Lorsque les dernières lueurs du Soleil disparaissent derrière l’horizon, je pointe grâce aux coordonnées, M13, et c’est très agréable de regarder à travers un Panoptic 24mm, mais l’amas devient vraiment intéressant avec un oculaire de 5mm, comme je l’avais constaté par le passé, Le champs en est rempli d’étoiles.

Je poursuis mon voyage, qui me mène dans la Lyre. Epsilon Lyrae, la fameuse double double, que je ne vois que double, malgré tout mes efforts. Je poursuis sur M56, un amas globulaire, Je passe du 24mm au 13mm puis au 5mm. Ensuite, je m’offre l’opportunité d’observer des nébuleuses planétaire, M57 et M27, dans la constellation, du petit Renard, hélas sans succès, ne sachant pas à quoi m’attendre, pour une prochaine fois certainement.

Je ne baisse pas les bras, et prend la direction de la constellation du Serpent, pour observer la nébuleuse de l’Aigle, M16, avec le 24mm + le filtre O III, la vision est très agréable, je vois un léger voile, qui est donc la partie nébuleuse, mais le filtre masque un certain nombre d’étoile qui forme l’amas qui se trouve au centre, j’ôte donc le filtre et observe, les étoiles se font plus nombreuse au détriment de la nébuleuse.

A présent, constellation du Sagittaire, avec M20, ou la Trifide et M21, qui se trouve les deux dans le même champ du chercheur, le filtre O III est monté sur le Panoptic 24mm, je commence donc par M20, le filtre O III fait vraiment des merveilles, l’ayant enlevé par la suite, la nébuleuse est toujours visible, détachée du ciel, mais plus légère, moins prononcée. M21, sans filtre évidemment pour cet amas ouvert. Pour une raison que j’ignore encore, je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas resté dans le Sagittaire, puisque j’y retourne ensuite. Donc, dans la constellation de la Flèche, M71, un amas globulaire, pas facile à observer, étant le plus intéressant à 200X, avec le 5mm. J’enchaine avec un autre amas, M15, dans la constellation de Pégase, observé avec le 24mm, 13mm et 5mm. Je retourne donc dans le Sagittaire, alors que j’aurais pu y rester quand j’y étais. M55, un amas globulaire, encore, la vision la plus plaisante est personnellement avec le 13mm, trop petit avec le 24mm, et trop sombre avec le 5mm. Le suivant, sur la liste, M75, qui m’a donné du fil à retordre en raison de sa petitesse et de sa magnitude de 8.6, une fois encore, je privilège le 13mm.

Que pouvons-nous trouver dans la constellation d’Andromède ? Parmi bien des choses, des galaxies, notamment celle qui porte le même nom, M31, qui est bien plus grande que je l’imaginais, la vision en est donc plus impressionnante, entre le 24mm et le 13mm, ma préférence est le 24mm. Je vois juste à coté une galaxie plus petite, et là, la grande question est de savoir s’il s’agit de M32, ou M110, et ce n’est pas tout, une fois déterminé, où est donc la troisième galaxie. Je conclu à tord qu’il s’agit de M32, et que M110 est introuvable, en regardant sur Stellarium ce matin, il s’agissait de M110, et M32 est à l’intérieur de M31, je suis donc passé à coté de M32.

Jupiter est suffisamment haut, selon moi, pour être observé, comme toujours à 200X, malgré. Je souhaite mené une petite expérience et qui consiste à utiliser un filtre polarisant variable sur Jupiter, afin de détaché d’avantage les bandes de gaz. Après quelques essais peu concluants, je passe.

Je pointe à présent le double amas de Persée, NGC 869-884, très impressionnant, une inondation d’étoiles dans le 24mm. La constellation du Capricorne étant visible, je m’essaye à M30, sans soucis, les oculaires se succèdent, un amas globulaire, fort sympathique. Etant dans le Capricorne, j’en profite pour me faire une double, Dabhi, à première vue, deux blanches, mais il me semble qu’une tire sur le jaune et l’autre sur le vert.

Je fini sur les Dentelles, NGC6960 et NGC 6992, avec le Panoptic 24mm et le filtre O III, il s’agit là d’une des plus belles visions des Dentelles que j’ai vu.

2h00, mon matériel est rentré, et la température encore clémente, le thermomètre affichant 16°C, et étant en vacances la nuit aurait pu continuer, mais je devais exceptionnellement me lever à 6h00 du matin, une sortie à Lucerne, une belle ville de Suisse, prévue depuis longtemps, avec des amis. Comme quoi, on ne choisi pas forcément les nuits d’observations qui fluctue avec la météo, autant profiter d’une belle nuit, être fatigué (pas tant que ça) le lendemain, que de passer à coté d’une éventuelle observation et attendre sans fin la suivante. Voilà donc, pourquoi j’ai écrit ce CROA, le surlendemain et non le lendemain de l’observation.

Et vous remercient de votre lecture.